Zurich maintient son avance dans les classements mondiaux, malgré une inflation persistante et des loyers élevés. Singapour, longtemps perçue comme inaccessible, affiche pourtant un taux de satisfaction résidentielle en hausse chez les jeunes actifs. La mobilité internationale atteint un niveau record, mais la fidélité à certaines métropoles ne faiblit pas.
Des critères comme la sécurité, l’accès aux soins, l’innovation urbaine ou la stabilité politique bouleversent la hiérarchie établie. Les disparités régionales se creusent, tandis que de nouvelles villes émergent dans les classements, défiant les pronostics des années précédentes.
Ce qui change dans la qualité de vie des villes en 2025
Le décor urbain se transforme à vive allure. Le classement des villes et villages où il fait bon vivre s’ajuste d’année en année, mais en 2025, le mouvement s’accélère. L’Economist Intelligence Unit observe un changement de cap dans les priorités. Désormais, les attentes se concentrent sur l’accès rapide aux soins, la baisse des pollutions urbaines et la densité de services publics. La notion de qualité de vie s’émancipe des traditionnels classements basés sur le PIB ou la météo.
Les citadins, interrogés dans les enquêtes, citent en premier la mobilité douce, la gestion efficace des crises sanitaires et la fluidité du logement. Les grandes métropoles européennes et asiatiques, longtemps en tête, voient leur domination contestée par des villes moyennes qui misent sur le numérique et la résilience. En France, plusieurs agglomérations progressent dans les classements grâce à la revitalisation des centres-villes et le dynamisme de l’économie circulaire.
Voici quelques évolutions marquantes dans le classement :
- Zurich reste une référence, mais doit faire face à une forte tension sur l’immobilier.
- Melbourne et Auckland montent en puissance, soutenues par une politique de santé publique ambitieuse.
- Les villes françaises progressent dans le classement mondial de la qualité de vie, même si Paris reste freinée par un coût de la vie élevé et une densité difficile à apprivoiser.
En 2025, choisir les meilleurs endroits où vivre ne consiste plus à suivre une réputation établie. Ce sont l’innovation urbaine, la garantie d’une bonne santé et la capacité à offrir un environnement apaisé qui font désormais toute la différence.
Quels critères déterminent vraiment où il fait bon vivre ?
Le cadre de vie ne se réduit plus à une belle image. Les études récentes, dont celles de l’Economist Intelligence Unit, replacent la sécurité au centre des préoccupations. Tranquillité publique, gestion des risques, efficacité lors des urgences : ces éléments sont scrutés à la loupe. Les habitants veulent des actes concrets, un quotidien stable, des espaces sûrs.
Mais la sécurité ne fait pas tout. Les villes les mieux classées allient également un accès réel aux soins et à la santé de proximité. Centres hospitaliers accessibles, présence de spécialistes, rapidité d’intervention : la densité et la qualité de l’offre médicale comptent tout autant.
Les infrastructures jouent elles aussi un rôle déterminant. Réseau de transports, qualité des écoles, vie culturelle : tout cela façonne l’expérience urbaine. L’environnement, longtemps laissé de côté, s’impose : espaces verts, maîtrise de la pollution, sobriété énergétique. Les villes qui savent équilibrer éducation, culture et nature remportent l’adhésion.
Les critères les plus recherchés se résument ainsi :
- Sécurité : stabilité, prévention, réactivité.
- Santé, éducation, infrastructures : accessibilité, qualité, équité.
- Environnement : maîtrise des nuisances et vitalité des espaces publics.
Face à la multiplication des labels et à la pression des habitants, les centres urbains n’ont pas d’autre choix que de revoir leur copie. L’attention à la qualité de vie n’a plus rien d’un slogan : elle traduit une exigence nouvelle dans le rapport à la ville.
Classement 2025 : les villes qui tirent leur épingle du jeu
Les dernières analyses de l’Economist Intelligence Unit bousculent les repères. Le classement des villes où il fait bon vivre pour 2025 met l’accent sur des indicateurs concrets : stabilité, accès aux soins, infrastructures performantes, vie culturelle dynamique. Zurich décroche la première place. La ville suisse conjugue sobriété urbaine, réseau de transports impeccable et sécurité quotidienne.
Le Canada confirme sa place de choix : Vancouver et Toronto offrent cet équilibre rare entre nature, innovation et cohésion sociale. En Europe, Vienne reste un modèle, conciliant patrimoine et modernité. Paris, malgré une forte densité et des tensions sociales, garde une position solide grâce à sa richesse culturelle et la robustesse de ses infrastructures.
| Ville | Pays | Position |
|---|---|---|
| Zurich | Suisse | 1 |
| Melbourne | Australie | 2 |
| Vancouver | Canada | 3 |
| Paris | France | 10 |
Auckland, en Nouvelle-Zélande, séduit par sa capacité à préserver la nature tout en innovant dans l’accueil des nouveaux habitants. Les villes agréables à vivre selon les indices confirment une tendance nette : les grandes capitales qui investissent dans la santé, l’éducation et l’environnement deviennent les destinations privilégiées pour qui souhaite tenter une nouvelle vie.
Portraits de villes : zoom sur des exemples inspirants à travers le monde
Zurich, la rigueur suisse au service du quotidien
Ici, la stabilité s’impose en évidence. Les transports collectifs respectent les horaires, l’environnement urbain se distingue par sa propreté et ses nombreux espaces verts. Zurich mise sur ses infrastructures modernes et une offre culturelle variée, du Schauspielhaus à la Tonhalle. La qualité de vie s’ancre dans la fiabilité des services publics et la sécurité ressentie dans chaque quartier.
Melbourne, l’audace créative en Australie
Au bord de la baie de Port Phillip, Melbourne affirme une personnalité faite de culture et de diversité. Bibliothèques, galeries, universités : la ville rayonne par son dynamisme intellectuel et artistique. Le quotidien s’équilibre entre plages, parcs et quartiers innovants. Ici, la santé et l’éducation sont des priorités inscrites dans la politique municipale, qui valorise la mixité et encourage la mobilité douce.
Tour d’horizon d’autres villes qui incarnent ces transformations :
- Vancouver : équilibre entre nature et ville, douceur climatique et infrastructures efficaces.
- Auckland : métropole néo-zélandaise tournée vers la mer, elle privilégie la préservation de l’environnement et la vitalité de ses communautés.
- Paris : la capitale française, malgré ses défis, reste un pôle d’attractivité grâce à sa densité culturelle et la capacité de ses habitants à s’adapter.
Le cercle des villes agréables à vivre ne se limite plus à l’Occident. Osaka, proche de Tokyo, séduit par l’équilibre qu’elle offre entre traditions et innovations techniques. Ce que partagent les villes en haut du classement ? Une habileté à relier santé, culture, environnement et capacité d’innovation. Les meilleures villes du monde ne promettent pas seulement un décor : elles inventent chaque jour de nouveaux possibles.

